La lettre hebdomadaire de Café IA  |  
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 Bonjour à toutes et tous!   
Nous sommes le vendredi 5 septembre 2025, c'est la rentrée et nous sommes très heureux de vous retrouver. Bienvenue dans la lettre d’information de Café IA, 4e édition. Au menu de l'édito de cette semaine, l’IA dans l’éducation : un débat pour la démocratie scolaire ✦ Mais aussi, les actualités de Café IA pour la rentrée ! ✦ La V2.0 du module “IA & Environnement” est en ligne ✦ La rentrée des essais sur le numérique ✦ La veille de Café IA.  |  
 L’IA dans l’éducation : 
un débat pour la démocratie scolaire  |  
 
Nécessairement, qui dit rentrée scolaire dit Bonne rentrée déjà, mais dit aussi moultes articles sur l’IA à l’école, nos façons ou raisons d’apprendre, etc. Petit florilège, non exhaustif, et perspectives à venir.    
Tout d’abord, commençons par l’Education nationale où les annonces et perspectives sont nombreuses. Chut ! Magazine récapitule les plus engageantes à redécouvrir dans leur lettre : formation en 4e et 2de, outil d’accompagnement des enseignants, appel à projets, module Pix IA accessible à tous les collégiens et lycéens et que nous avons hâte de découvrir… Mais nous avons aussi pu découvrir la circulaire du 10 juillet 2025 ainsi que le vadémécum et le document d’accompagnement aux familles qui lui sont associés ! Et nous sommes heureux de voir que les instances démocratiques de la vie lycéenne seront mobilisées dans la construction des projets d’établissements en matière de numérique et d’IA :
   
« Au lycée, une réflexion mobilisant les élèves sur la place du téléphone portable et des objets connectés au sein de l’établissement, et plus globalement du numérique, dont l’IA, doit être conduite au sein des instances de démocratie scolaire. Cette réflexion a vocation à nourrir le projet d’établissement. »   
C’est une manière intéressante de dire à tous les lycéens de France : ces questions sont les vôtres, vous avez votre mot à dire dans l’élaboration de nos règles collectives. Nécessairement, nous voyons ça depuis Café IA et nous nous disons que, pour qui le souhaite, il y a sur notre site Café IA et au sein de la communauté, des ressources, expériences et savoir-faire en nombre pour nourrir ces échanges. Nous vous revenons prochainement sur ce sujet. Mais n’hésitez pas à nous contacter d’ores et déjà si vous êtes du monde éducatif et que la démarche vous intéresse.
   
D’autant que nous avons découvert, avec plaisir, que dans les deux rapports sur l’Education et l’IA remis aux ministres de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur et de la recherche remis le 10 juillet, Café IA figurait parmi les recommandations pour assurer un dialogue autour des outils déployés dans les établissements ou assurer un dialogue avec les familles. Car les questions sont nombreuses.
   
Parmi elles, celle du taux d’usage des agents conversationnels à des fins intimes, point de départ d’une tribunes signée par Mathias Dufour dans Le Monde : « Selon une enquête de l’association Common Sense Media parue le 16 juillet, près des trois quarts des adolescents américains déclarent avoir utilisé un compagnon émotionnel basé sur l’IA – un chatbot simulant une relation amicale, amoureuse, voire sexuelle. Près de la moitié y recourent régulièrement. Inexistantes il y a trois ans, ces IA font déjà partie du quotidien le plus intime des adolescents. ». Le paradoxe ici est d’arriver à parler de nos usages les plus intimes, sans atteindre de toute évidence à cette intimité. C’est un immense défi et nous sommes à disposition pour évoquer les façons de l’aborder.
   
Mais nous avons confiance dans les ressorts collectifs et individuels qui nous permettrons de mettre sur la table des questions aussi essentielles que les modes d’apprentissage et de travail en commun. Pour reprendre l’expression d’Axel Dauchez, à l’issue d’une des premières consultations massives sur l’IA, ce serait plutôt un sentiment de « vigilance constructive » qui ressortirait, que l’on décèle aussi dans le dernier baromètre Ecolhuma et qui encourage plutôt à aborder le problème plutôt qu’à se soumettre à une forme de fatalisme. Nous sommes capables toutes et tous de porter la discussion et le débat et nous avons bien en tête l’idée que nous devons avoir une discussion systémique sur la vocation de l’école et les moyens qu’on lui attribue. Plus encore : nous devons absolument défendre cette possibilité. Ne pas y croire c’est déjà renoncer à un bout de démocratie et ça, résolument, nous ne nous y résignons pas.
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Si cette discussion globale part du moment technologique que nous vivons, elle aura tout intérêt à s’arrêter sur la question que pose le 1 Hebdo cette semaine « A quoi bon apprendre ? » Dans son entretien, Camille Jardin évoque cette dépossession possible par l’outil, notamment de cette capacité « d’envisager autre chose que ce qu’on nous donne ». Car nous avons besoin de nous mettre en « exploration » d’idées nouvelles, de conduire des expérimentations, de respecter la nature de chercheur de l’enfant, idée si chère à François Taddei, co-auteur d’un des deux rapports précités.
   
Une vision qui n’est pas sans rejoindre les propos de Muriel Szac, autrice jeunesse entre mille autres choses, pour qui l’intérêt d’aller à l’école « ne se mesure pas en quantité de contenus ingurgités, ni en leçons apprises, en emplois du temps plus ou moins remplis, mais en capacité à imaginer, à se forger une opinion, et surtout en appétit de la vie et des autres. La remarque (attribuée à divers auteurs) selon laquelle « un enfant n’est pas un vase qu’on remplit mais un feu qu’on attise » me semble nous indiquer le chemin. Et notre mission, à nous écrivains, fabricants d’objets culturels au sens large, est de fournir du combustible à ce feu. Seulement voilà, encore faut-il prendre les enfants au sérieux. » Prendre les enfants au sérieux pour laisser place au jeu, leur laisser un peu de jeu et permettre l’expression de soi. On touche ici à la véritable nature de l’expression démocratique, celle qui permet, en tous lieux et dès l’école, l’expression réelle de la population, cultivée d’ores et déjà par de très nombreux enseignants.
   
Mais l’IA nous pose un énième défi à cet égard, et on ne compte plus ceux qui, à l’image de Thomas Chatterton Williams, nous ramènent à Platon et à ses considérations sur l’écriture. Oui bien sûr nous devons envisager d’autres modes de transmission et d’évaluation, plus oraux peut-être. Mais ne passons pas à côté des questions que nous devons nous poser à l’échelle sociétale et qui rejailliront nécessairement sur l’école. Quelle est la place laissée à l’expression désintéressée de chacun, à l’apprentissage pour la construction de soi dans une société où il s’agit avant tout de conquérir l’autre ou de le faire consommer ? Il y a dans notre société informationnelle beaucoup de place pour l’impression laissée sur l’autre, orale ou écrite, moins pour la considération d’une expression libre, profonde et originale, dans tous les sens du terme, qui ne cherche pas l’empreinte sur l’autre à tout prix. La vocation d’intégrer instantanément des « connaissances » dans notre cerveau – que se donnent le Merge Labs de Sam Altman ou le Neuralink d’Elon Musk, évoqué par le Financial Times et rapportées par TTSO – ne fait que pousser cette idée d’intrusion un cran plus loin, quand bien même elle demeure plus fantasmée que réelle.
   
A l’inverse, quelle est la place de l’école dans ces nombreux apprentissages voués à permettre une expression originale, libre et enthousiasmante ? Si nous rejoignons l’idée d’Hannah Arendt partagée par Camille Jardin dans son entretien, de la défense d’une école sous forme de « sanctuaire », ce sanctuaire doit aussi être un sanctuaire préservant l’enfant dans sa capacité à s’exprimer sous quelque forme que ce soit, face à toutes les formes d’impressions intéressées qu’on nous inflige.  C’est-à-dire à l’aider à s’exprimer par lui-même, en lui apprenant à se mettre à distance de tout ce qui a vocation à l’influencer, à d’autres fin que son émancipation, à l’heure où l’influence est devenue une profession affirmée et où les agents nous répondent avec l’aplomb qu’on leur connait.
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☕ Les actualités de Café IA pour la rentrée ! |  
 La rentrée de Café IA s’annonce déjà riche ! On vous partage quelques rendez-vous clefs en plus des nombreux cafés en cours de préparation.    De nombreux Cafés IA s’organisent en ce début de mois de septembre notamment à Carcassonne, à Antibes, à Nantes, à Ploufragan à l’initiative du Village by CA des Côtes-d'Armor, du Medef Côtes-d'Armor et de l'UIMM Côtes-d'Armor ou encore à Paris saclay avec la MEIF Paris-Saclay.   
L’équipe de Café IA s'est retrouvée au Jeu de Paume pour sa rentrée et visiter l’exposition Le Monde selon l’IA, une exposition d'une très grande richesse, magistrale par son approche, sa narration, les éléments textuels à la fois simples et complets, le travail de la guide qui nous a accompagnés... Tout y était et nous conforte dans l'idée que la culture et le travail artistique sont parmi les premières entrées à mobiliser pour ressentir, comprendre et échanger. La visite a été prolongée par un atelier de mikrodystopies animé par François Houste, qui a su captiver un public dont les contributions se sont révélées d’une grande richesse. En conclusion, alors que nous tentions de former des mikro-utopies (moins facile) un participant a conclu : et si la véritable utopie résidait dans ce moment que nous vivons, dans ces instants de partage et de création de liens entre nous ?
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⛰️ NEC alpin : le jeudi 11 septembre à 11h30 à Gap, un Café IA pédagogique à destination des conseillers numériques se tiendra dans le cadre d'une édition locale de Numérique en Commun[s]. Plus d'informations et inscriptions   
🖵 Plus qu'un mois avant #NEC25... Pour préparer au mieux l'événement national de la médiation numérique, nous vous donnons rendez-vous jeudi 11 septembre de 12h à 13h dans le cadre d'un webinaire organisé par Numérique en commun[s]. L'occasion de discuter sur la manière de définir une démarche d'interaction avec les publics de manière efficace (posture à adopter, travail de ciblage, adaptations à avoir en tête, impact souhaité... La table ronde réunira Jean Cattan et Cécile Ravaux, Kévin De Checci, docteur en sciences de l’éducation, Thomas Thibaut, designer et chercheur, co-fondateur de Limites Numériques, co-président du Mouton Numérique et Margaux Levisalles, co-fondatrice de Latitudes. Pour vous inscrire, c’est ici.
   
🌐  Mardi 16 septembre, nous serons à la cité des Congrès de Nantes pour participer à la 10e édition du salon de la Salon de la data. Au programme, plusieurs interventions et cafés IA !   
🏡 Lundi 22 septembre, Gilles Babinet présentera les ambitions de Café IA pour les années à venir dans le cadre de l'édition 2025 de La Mêlée Numérique à Toulouse. Également au programme : un café IA, une recette inratable par Numérique en commun[s] et un Café IA pour les TPE PME par France Num !   
📅Et les 29 et 30 octobre, nous serons à Strasbourg pour la 8e édition nationale de Numérique en Commun[s], pensez à réserver votre place ! Pour l’occasion, les équipes de numérique en Commun[s] publient une courte vidéo pour rappeler l’essentiel des enjeux à l'œuvre face à l’accélération technologique et poser les bases.
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☀️ L'équipe de Café IA sera présente à Marseille les 13 et 14 novembre 2025 pour la 3e édition du AIMSummit à l'Orange Vélodrome ! Deux jours pour déchiffrer, questionner, anticiper et orienter les développements actuels et futurs de l'intelligence artificielle et leur impact sur nos sociétés. Gilles Babinet, initiateur de Café IA, sera notamment présent pour présenter la démarche et pour échanger sur les manières de diffuser une culture populaire du numérique et de l'IA. Pour s'inscrire, c'est par ici.
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     🎨 Les Cafés animation reprennent du service pour cette première rentrée de Café IA ! 
Vous souhaitez animer un Café IA ou partager votre expérience ? Participez aux prochains cafés animations en ligne, le jeudi de 13h30 à 15h pour découvrir des formats d'animation, des ressources pédagogiques sur l'IA et faire part de vos retours d'expérience. Un moment convivial pour s’inspirer et apprendre ensemble !
  
📅 Inscrivez-vous ici 👉https://grist.numerique.gouv.fr/o/cnnum/forms/2vnXtj7744CaamApgwAvpN/73   
Jeudi 11 septembre : la semaine prochaine, à la place d'un café animation classique, nous vous proposons de suivre de 12h à 13h un webinaire organisé par Numérique en Commun[s] autour de la mise en place d'un dialogue démocratique autour des enjeux numériques. L'occasion de découvrir les témoignages du chercheur en sciences sociales Kévin de Checchi et de Thomas Thibaut (Limites Numérique - Mouton numérique), les initiatives de Margaux Levisalles (Latitudes) et de Café IA aux côtés Jean Cattan et Cécile Ravaux. Inscriptions 👉 https://numerique-en-communs.fr/webinaire-debattre-11-09-2025/
 Jeudi 18 septembre : une quinzaine de marchés de l'IA se sont tenus cet été! Nous vous donnons rendez-vous avec Latitudes et Matthieu Chatry, animateur d'un marché de l'IA à La Baule pour un retour d'expérience sur la démarche. 
Jeudi 25 septembre : Vous souhaitez organiser votre premier Café IA ? Cécile Ravaux vous donne rendez-vous pour répondre à toutes vos questions et vous partager des conseils d'organisation et d'animation. 
Jeudi 2 octobre : comment organiser un Café IA dans le secteur public ? Les ministères de l'Intérieur, des armées, de l'Économie et de la Transition écologique vous diront comment ils ont fait et présenteront leurs démarches de !   
📅 Pour vous inscrire aux prochains échanges, c'est ici 👉https://grist.numerique.gouv.fr/o/cnnum/forms/2vnXtj7744CaamApgwAvpN/73  |  
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 La V2 du module “IA & Environnement” est en ligne 
Celles et ceux qui auront gardé l'œil ouvert sur le sujet de l’impact environnemental de l’IA cet été auront noté que plusieurs informations intéressantes ont été publiées. Nous les avons intégrées au module “IA & Environnement” dont la nouvelle version est d’ores et déjà en ligne.    
L’ensemble des modifications réalisées par rapport à la première version est clairement indiqué en note de bas de page. Vous retrouverez notamment dans cette V2.0 l’ajout de deux encadrés dédiés aux évaluations par Mistral et Google de l’impact environnemental de leurs services d’IA ainsi que la mise à jour du paragraphe dédié au code européen de bonnes pratiques suite à la parution de la version définitive du code. Bonne lecture et, comme toujours, écrivez-nous à bonjour@cafeia.org si vous avez des remarques ou d’autres propositions d’ajouts !
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     🗞️Café IA dans l'actualité |  
 
La bulle de l'Intelligence artificielle va-elle éclater ? Gilles Babinet était mardi l’invité de Fabienne Sintes au 18-20 de France Inter pour réagir à la récente étude du MIT affirmant que 95% des entreprises ayant lancé des projets d’IA générative n’en retirent aucun bénéfice mesurable. À réécouter ici. ✦ “Partout où il y a un lien technologique, il nous faut redoubler nos liens sociaux.” Dans le dernier numéro d’Approches Coopératives “intelligence artificielle, intelligence collective ?”, Jean Cattan dresse un portrait de la démarche Café IA et des enjeux associés. Le numéro est accessible gratuitement ici.
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     La tech est politique 
Comprendre et anticiper l’impact du réglementaire européen sur le numérique, telle est l’ambition de la newsletter proposée par Rayna Stamboliyska, La tech est politique. Son dernier numéro revient sur les mesures européennes prises durant l’été, comme la simplification du RGPD, sur le “pay ou consent” et ses contestations, sur la révision du Cybersecurity Act, sur les analyses de risques du DSA, sur les lignes directrices de l’AI Act, etc. Une newsletter pointue et précise. 
   ChatGPT n’est pas un ami qui vous veut du bien 
Le Center for Countering Digital Hate (CCDH) a publié début août un rapport intitulé “Fake Friend. How ChatGPT betrays vulnerable teens by encouraging dangerous behavior”, ou en français : Comment ChatGPT trahis les adolescents vulnérables en encourageant les comportements dangereux. Le CCDH montre non seulement que ChatGPT est très aisément accessible aux enfants sans restriction d’âge ni de contrôle parental, mais que l’agent conversationnel génère des contenus dangereux en quelques minutes seulement. Il faut par exemple moins de 2 minutes pour obtenir des conseils sur “comment se couper ‘sans risque’”, 40 minutes pour générer une liste de médicaments pour faire une overdose et un peu plus d’une heure pour générer un plan de suicide. Des résultats particulièrement préoccupants dans un contexte où nous observons déjà des cas de suicides d’adolescents qui utilisaient le service d’IA.
   Il est à noter que, cette semaine, OpenAI a annoncé proposer prochainement un contrôle parental sur ChatGPT pour les parents d’enfants de moins de 13 ans. Le paravent devant un modèle proprement défaillant ?   
Du 3 septembre au 4 décembre 2025 : les rencontres de la donnée publique 
C’est pas moins d’une trentaine d'événements qu’organise la Direction interministérielle du numérique durant tout l’automne dans le cadre des rencontres de la donnée publique. Tables-rondes, ateliers, hackathons, formations… pour réfléchir aux manières de renforcer l’impact des données publiques sur la société.  |  
     📚 C'est la rentrée des essais sur le numérique
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 Parmi les nombreux titres annoncés, signalons dès à présent :    
Un taylorisme augmenté, Juan Sebastián Carbonell (Amsterdam). Dans cet ouvrage, le sociologue politise l’intelligence artificielle et la replace dans l’histoire longue de l’organisation du travail, prolongeant et intensifiant la logique tayloriste née pendant la révolution industrielle : le travail est décomposé en une série de tâches et la conception séparée de l’exécution. À découvrir plus en détails dans Médiapart et Politis.
   
De la bêtise artificielle, Anne Alombert (Allia). Après Schizophrénie numérique, Anne Alombert revient sur les nombreux enjeux soulevés par les IA : élimination des singularités, délégation de l’expression, défiance généralisée. Elle montre aussi que cette situation n'a rien d'une fatalité et invite à mettre ces technologies au service de l'intelligence collective et de la démocratisation de l’espace médiatique. Condition nécessaire pour ouvrir la voie à une véritable révolution numérique. À découvrir plus en détails dans France culture.
   
Apocalypse Nerds, Nastasia Hadjadji et Olivier Tesquet (éditions Divergences). Et si la Silicon Valley, longtemps perçue comme un bastion progressiste, était devenue le laboratoire d’une révolution autoritaire à l'échelle planétaire, nourri par des milliardaires de la tech prophétisent la fin des démocraties libérales ? Les deux auteurs y décrivent leur horizon politique : imposer leur vision d'un numérique et d’un futur privatisé et exclusif. À découvrir plus en détails dans France Info (à partir de 1h38).
  
Faire la paix avec nos écrans, François Saltiel et Virginie Sassoon (Flammarion). Comment apprendre à mieux vivre avec nos écrans ? Face aux grandes plateformes et leurs modèles économiques quasi hégémoniques, le journaliste et la directrice adjointe du CLEMI livrent des solutions pour riposter et reprendre la main sur nos usages numériques et ainsi préserver nos liens. À découvrir plus en détails dans La Vie, Le Nouvel Obs, Madame Le Figaro et Le Dauphiné Libéré.
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Vous avez apprécié la lettre d’information de cette semaine ? Partagez-la à un ami ou un collègue. Ils peuvent s’inscrire ici.   
Comme d’habitude, n’hésitez pas à nous faire vos retours. Vous avez des questions, des remarques ou des suggestions ou vous souhaitez que nous abordions un sujet en particulier ? Nous sommes à votre écoute ! N’hésitez pas à répondre à ce mail ou à nous écrire à bonjour@cafeia.org.   |  
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